LUNDI 10 JUILLET 2006
Françoise à la gentille idée de me réveiller à 6H, de me passer Karine et Ryan qui me font de long discours à peine réveillé.
Je me lève et cherche à me préparer, dur, dur, je ne fais jamais rien tant que je n'ai pas déjeuné.
Mais hôtel oblige, je dois me laver, préparer mes affaires avant de quitter les lieux.
Je tourne, je vire et ça n'avance pas, 1H plus tard, je ne sais toujours pas ou j'en suis ! Je suis rasé, c'est sûr.
Le linge sale j'le met ou ! Dans mes sacs.
Ai-je mes papiers, oui, tout me semble prêt, et non, il reste dans la douche mon gel et mon gant.
Je descend déjeuner, encore bien copieux, 2 bols de café, tartines au miel, tartines à la confiture, tartines au beurre et croissants.
Me voilà reparti et chose incroyable,je ne me perd pas en traversant Valence.
Quelques photos de Valence et ça roule, même bien.
C'est une bonne journée qui commence, vent fort arrière, c'est bien vrai, je descend dans le sud et rien que d'y penser, ça passe mieux.
Fini la Drôme, maintenant je suis dans l'Ardèche.
Les gorges "c'est pas mon but".
Mon point de mire c'est Bagnole sur Cèze.
Tiens je connais, déjà bébé, j'y venais. J'vous raconte pas.
De l'eau, toujours de l'eau et le soleil qui me cuit, je mue, la veille, je n'ai pas mis de chaussettes je suis brulé à la cheville (j'en ai qu'une) je pense à mes potes brulés au Mont saint-Michel, ça fait mal.
Parfois les arbres me font un tunnel de verdure, l'ombre tant attendu.
Et oui, je vais vers le sud, trouver de l'ombre devient difficile.
Comment vivent-ils avec ce bruit infernal que font les cigales ou autres bestioles ? les arbres semblent chanter, Je les ai enregistré.
J'ai sur ce trajet joué à cache cache avec une voie ferrée, trois coups au dessus, un coup en dessous et à plusieurs reprises à niveau, barrières baissaient pour me couper mon élan.
Et les rond-points y'en a partout, des originaux mais aussi des tartes.
Enfin je suis à destination et à la recherche d'un hôtel.
Je passe devant l'office de tourisme, je stoppe, je traverse et la tout de suite, il me trouve un hôtel à 2 coups de pédale.
Je range le vélo et la remorque dans leur garage à côté d'une belle voiture, pourvu qu'il ne se trompe pas en repartant, s'il prenne le vélo, moi, je n'ai pas les clés de leur voiture.
La chambre que l'on me présente et trop haute, petite au 3e étage.
Après leur avoir fait savoir que je suis handicapé, j'ai eu une immense chambre au 1er étage avec une terasse.
C'est de cet endroit que je vous narre cette étape.
Je suis allé dîner dans un resto proposé par l'hôtel, pas de guignolet, pas de marsalat mais région oblige, un muscat qui sent bon le raisin.
Je n'ose pas et pourtant j'ai fait, redemander des pâtes, je les ai merci restorateur "Le Bain Marie" et en plus il est né au Maroc à Oujda.
Il est 21H30, je rentre à l'hôtel.
BISOUS à demain